Un de mes films cultes:

Le cercle des poètes disparus




Note des acteurs principaux: 10/10
Note des acteurs secondaires: 8/10
Note du scenario: 9/10
Note de la photographie: 6/10
Note du montage et de la realisation: 9/10
Note de la musique et de la sonorisation: 6/10

(1989) de Peter Weir /10 

Synopsis:
Aux Etats-Unis en 1959, l'Académie Welton accueille comme chaque année en son sein prestigieux les enfants des familles les plus fortunées du pays. Discipline de fer, devoir et travail acharné règnent sans partage sur l'institution, jusqu'à l'arrivée d'un nouveau professeur de littérature, un ancien élève de l'école, John Keating. Avec ses méthodes aussi personnelles qu'audacieuses, il tente d'enseigner à ses élèves la découverte de soi et l'amour de la poésie.
Si les parents d'élèves et les autres enseignants n'approuvent guère ses méthodes, il réussit pourtant à susciter un grand intérêt pour la matière à ses élèves, et même au-delà de ses espérances...

Genre:
Emancipation estudiantine
Scene:
l'au-revoir debout sur les tables
Distribution:
    • Acteurs:
      • Robin Williams - John Keating
      • Ethan Hawke - Todd Anderson
      • Robert Sean Leonard - Neil Perry
      • Josh Charles - Knox Overstreet
    • Distribution:
      • Produit par: Steven Haft, Paul Junger Witt et Tony Thomas
      • Sortie le: 02/06/1989
      • Distribué par: Touchstone Pictures
      • Pays d'origine: USA (Dead Poets Society)
    • Autres informations:
      • Durée: 2h08
      • Scénario de: Tom Schulman
      • Musique de: Maurice Jarre
      • Récompenses:
        • 1990 - Oscar pour le meilleur scénario original
        • 1991 - Meilleur film étranger
Lien ImdB:
Critique:

Je me souviens qu'à l'époque ce film m'avait énormément marqué. Il faut dire que je correspondais pile-poil au profil du spectateur type de ce genre de film, à savoir un étudiant. Certes, je ne pense pas avoir été un étudiant timide et brillant dans une école renommée comme l'est le personnage principal, mais j'étais plutôt désabusé par mes professeurs pantouflards, sans convictions ni passions pour leur métier, et également très loin de la devise «Tradition, honneur, discipline, excellence» comme base de la connaissance.

Même si vous n'êtes pas étudiant, le processus d'identification du cercle est très étudiée: on suit pas à pas le parcours de Todd Anderson, à la découverte de l'école, de ses camarades de chambrée et de classes, du directeur et enfin des professeurs avec les premiers cours, tout ça dans l'ordre chronologique. L'identification étudiante y est donc très forte et ce film se destine plus particulèrement à eux. Il faut en effet savoir que Le Cercle des poètes disparus a été tourné dans l'ordre chronologique de son scénario, fait plutôt rare pour un tournage. Le réalisateur Peter Weir souhaitait ainsi que le développement des relations entre les élèves et Mr Keating soient encore plus naturelles, et cela se ressent énormément.
Le charisme du Professeur Keating est poignant et instructif: il apprend aux élèves que le professeur n'est pas une entité, un être supérieur froid et distant, mais un être humain comme les autres qui se réfugie derrière des règles et des conventions pour mieux se protèger de la masse étudiante. Keating joue sur la corde sensible de se mettre à la même hauteur de ses élèves, car l'apprentissage de la connaissance doit se baser sur celles des étudiants et non sur celles du professeur, si l'on veut qu'un jour, l'étudiant puisse voler de ses propres ailes. Ce film permet aux plus jeunes de mieux s'émanciper et de savoir prendre la vie à bras le corps: il faut savoir prendre des risques car rien n'arrive tout seul si ce n'est une vie paisible et monotone. Outre l'aspect d'émancipation de ce film à l'attention des jeunes élèves, ce film permet également de donner envie de lire et d'apprendre. La passion d'enseigner qui anime Keating est virale et vous donne envie de découvrir la poésie, la littérature et de crier haut et fort "oh mon capitaine, mon capitaine!".
La tragédie au film apporte également une identification très forte avec les adolescents, qui sont entre l'enfance et l'âge adulte, et qui combattent inconsciomment pour s'affirmer adulte. Peter Weir joue sur les gros sentiments avec ce drame.
Entouré d'excellents jeunes comédiens (au premier rang desquels Robert Sean Leonard et Ethan Hawke), Robin Williams apporte tout son charisme à son personnage tout en restant d'une relative sobriété.
Aujourd'hui, après tant d'année, le film fait un peu sourire sur la naïveté des étudiants mais la sincérité et l'enthousiasme demeurent et je suis fier de pouvoir dire comme le poète "And not, when I came to die, discover that I had not lived", et j'ajouterai d'ailleurs, comme le dit si bien Rutger Hauer dans Blade Runner: "j'ai vu tant de choses que vous autres humains ne pourront comprendre...".
Carpe diem!


Extrait: L'adieu à M. Keating


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