The Raven that refused to sing (& other stories) de Steven WILSON

Steven WILSON

The Raven that refused to sing (& other stories) The Raven that refused to sing (& other stories) (2013) ma note 

Steven Wilson, maître à penser de Porcupine Tree, est un véritable enfant du Rock Progressif. Après avoir signé de grands albums progressifs avec son groupe, il s'est offert le luxe de remasteriser les albums du Roi Pourpre et de jouer avec 2 de ses idoles guitaristes: Steve Hackett et Robert Fripp.
Après Deux albums solos sur lesquels Steve Wilson ne savait trop sur quel expérience s'appuyer (Porcupine, No-Man, Blackfield ou sa propre voix), Steve Wilson nous invite à un voyage dans le temps et rend un hommage appuyé au rock progressif, comme s'il avait été un musicien de l'époque.

Cet album est majestueux, tout aussi déroutant que le rock progressif pouvait l'être, avec des joutes entre guitares et claviers, mais aussi basse et saxophone. Pour ce voyage éblouissant, Steve Wilson s'est entouré d'un quintet hors pair: Nick Beggs, bassiste de Steve Hackett; Marco Minnemann, l'un des batteurs les plus en vue du moment; Adam Holzman, claviériste américain jazzy ayant joué avec les plus grands (Miles Davis, Petrucciani, Ray Wilson, etc.) et une fine lame anglaise à la guitare, Guthrie Govan. Enfin, il ne faut pas oublier Theo Travis, un genie de clarinettiste, qui apporte cette touche sonore si atypique et anachronique au son de Monsieur Porcupine Tree. Et cette fine équipe est dirigée par un autre grand monsieur: Alan Parsons.

The Raven That Refused To Sing (And Other Stories) nous offre une double lecture: d'une part les chansons dont l'inspiration est tirée de la littérature fantastique avec la dialectique du fantôme qui ignore son état spectral. Et de l'autre celle du fantôme de Steven Wilson qui comptemple cette musique qu'il adore. On redécouvre ici et là les sonorités d'une autre époque: les mellotrons des premiers King Crimson, des guitares à la Genesis (période Steve Hackett), l'approche rythmique du Yes ou de ELP, les joutes habiles des instruments à vent du Van Der Graaf Generator ou de Jethro Tull; et pour courroner le tout, l'approche sonore de Pink Floyd, voire même Supertramp sans oublier la diversité musicale du Mahavishnu Orchestra avec des compositions complexes très jazz-rock.

Enfin, dernier axe de lecture reste la pochette qui nous remémore 2 spectres purement progressifs: un visage lune (In the Court...) qui nous dévoile son côté le plus sombre (the dark side...). J'en suis maintenant persuadé, cet album aurait dû tout simplement s'appeler "In the court of the Dark side of the Moon" tant il est parti pour être le meilleur album de rock progressif de tous les temps.

Informations sur l'album:

  • La Track-list:
    1. Luminol
    2. Drive Home
    3. The Holy Drinker
    4. The Pin Drop
    5. The Watchmaker
    6. The Raven that Refused to Sing
  • Line-up:
    • Chant et Guitares: Steven Wilson
    • Guitares: Guthrie Govan
    • Basse: Nick Beggs
    • Batterie: Marco Minnemann
    • Claviers: Adam Holzman
    • Saxophones: Theo Travis et Ben Castle
  • Informations:
    • Sortie le:  25 février 2013
    • Produit par: Steven Wilson
    • Sur le label:  Kscope
  • Genre: Rock Progressif
  • Site officiel: http://stevenwilsonhq.com/
  • Spotify : The Raven that refused to sing (& other stories)
  • Le meilleur titre: The Raven that refused to sing
  • Extrait en écoute:

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