KILLING JOKE
Extremities, Dirt & Various Repressed Emotions (1990) "Souvent imité, jamais égalé"... telle est la devise que l'on peut lire (en latin) au dos de la pochette. On pourrait croire que c'est un peu prétentieux mais c'est la réalité. Killing Joke n'a pas d'égal. Ils ont eu certes des hauts et des bas, mais là, avec ce "Extremities, Dirt & Various Repressed Emotions", ils signent le dernier album punk-métal avant l'avènement du grunge, du punk US commercial et du métal grand public. Libéré de leur maison disque (EG / Virgin), Killing Joke enterre le son new-wave dans lequel ils s'étaient perdus et retrouvent la révolte de leur début. Il faut dire que la réalisation de "Outside The Gate" avait ébranlé le groupe, et là, pour l'écriture de ce "Extremities, Dirt & Various Repressed Emotions", les membres du groupe en sont venus aux mains et aux poing, menant au départ (pour quelques années) du batteur Paul Ferguson (écoutez donc la version démo de "Solitude" dans la version Remaster de l'abum pour mieux comprendre...). C'est dont Martin Atkins (ex-PIL, qui ira ensuite chez Ministry) qui débarque et arrive à canaliser la haine ambiante pour en faire un album révolutionnaire. Cet album est l'un des albums majeurs du début du métal industriel, genre qui évoluera ensuite vers un son en mode "grosse Berta" à la Rammstein, amplifié par des synthés technoïdes. Et là aussi, Killing Joke en est le précurseur, car c'est bien "Pandemonium" (et Nine Inch Nails), qui influença fortement le son des nos teutons pyromanes. Informations sur l'album:
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