JETHRO TULL
Aqualung (1971) Jethro Tull a marqué l'histoire du rock avec cet album et son morceau phare éponyme. Un riff de guitare percutant, reconnaissable entre tous dès sa deuxième note. Cette chanson révèle une ambiance schizophrène dans son rythme et surtout dans la voix du chanteur Ian Anderson, qui dénonce et plaint le vieux SDF ivrogne pédophile "reluquant les petites filles du square, et crachant ses poumons aqueux". Le reste de l'album est de la même veine, avec une prédominance folk avec l'intervention de la flute traversière de Ian Anderson, et ces guitares acoustiques, comme le très beau "Mother Goose". L'album "Aqualung" ne raconte pas la vie du vieux clochard comme on pourrait le croire. Le thème général de ces chansons est une réflexion sur la religion, Dieu et de ce que les hommes en font, ou de ce qu'ils en subissent. Et Ian Anderson provoque les sacro-saintes écritures et Hommes de foi. Un tel album de nos jours seraient censurés ou brûlé sur la voie publique dans certains pays. Le version remaster des 40 ans (et oui déjà; mon âge...), c'est tout d'abord le son, et la tripotée de bonus sur le 2ème CD, retravaillés par Steve Wilson, le stakhanoviste du Rock Prog, qui s'est collé à l'édition de ces remasters (après ceux du Roi Pourpre). Le son est plus clair et la batterie sur le morceau éponyme ressort parfaitement. Mes MP3 (que je viens de refaire tourner) sonnent ainsi moins faiblards et c'est tant mieux!
Le deuxième CD est donc plus folk que prog, car vu que ce sont des démos ou "out-takes", ce sont les guitares qui priment. Informations sur l'album:
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