Lifeless de Mark BILLINGHAM

Lifeless (2005)

Cinquième aventure de l'inspecteur anglais Tom Thorne qui tombe bien bas après la mort de son père: il se met dans la peau d'un SDF pour démasquer un tueur en série…
Résumé: Suite à la mort mystérieuse de son père, sans doute lié à une vengeance d'un gang londonien sur lequel il enquêtait (dans le précédent livre), et à une bavure qu'il a commis pour mettre derrière les barreaux le chef du gang, Tom Thorne se retrouve avec le moral au plus bas, d'autant plus que sa nouvelle affectation est d'une tristesse à mourir, une parfaite mise au placard, pour l'un des inspecteurs les plus brillant et tenace de Londres.
Suite à la mort suspecte de quelques sans-abris, il se propose d'aller en couverture en tant que SDF... Malgré la réticence de ses supérieurs, qui aimeraient ne plus à faire à lui, il erre dans les rues de Londres à la recherche d'indices et de témoins parmi la communauté de londoniennes des sans-abris.
Ma note:


Remarque: lu en anglais
Ma critique: J'avais adoré les 2 premiers livres de Mark Billingham, surtout "SleepyHead", et le conformisme "typically british" de son inspecteur Tom Thorne. Sans flingue, cet inspecteur se rapproche du profil tacitunre de Kurt Wallander d'Henning Mankell. A la seule différence que ce Thorne prend vite du gallon et qu'il devient vite une épine ;-) dans le pied de ses supérieurs.
Le précédent livre, "Burning Girl", où le très calme Tom Thorne débarquait dans le monde mouvementé des enquêtes anti-gang (univers à 1000 lieux du personnage), le revoici dans un univers plus à son profil, dans le sombre, déprimant et crade Londres. Toutefois, l'atmosphère dans lequel nous plonge l'auteur prend difficilement: entre volonté d'analyse sociale et de chasse au tueur, on erre entre 2 mondes, sans vraiment rien découvrir et quand les découvertes sont faites, elles sont d'une évidence désarmantes.
La descente aux enfers de l'inspecteur est en fait assez ennuyante: il est tellement british qu'il coupe sa bière fortement alcoolisé avec de la bière (presque) sans alcool! On aurait sans aimé qu'il pète les plombs et plonge au fond du trou, oubliant son enquête et vivant dans la décrépitude la plus totale, faire réellement le deuil de son père...
Seule les 50 dernières pages sont réellement captivantes, où l'on met enfin un mobile puis un visage sur le tueur.

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