Fish en concert au Divan du Monde

FishAprès la furieuse soirée avec Shining (à lire et à écouter ici) la veille, je suis allé voir mon chanteur favori: Fish, l'ancien chanteur de Marillion dans les années 80.
Et oui, cela ne nous rajeunit pas, et il vrai, malgré ma petite quarantaine passée, j'avais le sentiment d'être pami les plus jeunes.

C'est toujours un plaisir de voir Fish sur scène. On en retrouverait presque ses 20 ans et Fish également, sauf ses cheveux, comme il s'est amusé à la souligner. Tout fier de nous présenter son nouvel album, Fish a joué pas mal des nouveaux morceaux, et nous a interprété des morceaux de Marillion (et de son répertoire) qu'il n'avait plus joué depuis fort longtemps, avec en pièces clés le sompteux "Script for a Jester's tear", un délirant "Assassing" débouchant sur un meddley détonnant et enfin, Freaks, qui de mémoire, n'avait jamais été joué en France.
Ces morceaux ont ravivé ma flamme de nostalgie et de cette vénération que je vouais à Marillion. Ah que le temps passe!

En tous les cas, Fish était en forme et ses 2 opérations des cordes vocales faites sur ces dernières années sont des mauvais souvenirs, qu'il peut efnin oublier, et se tourner vers un renouveau salvateur. Son presque "nouveau" groupe tient la route. Le jeu du guitariste Robin Boult est très bon et se place entre Stve Rothery et David Gilmour, même si ce n'est pas autant la classe. En tous les cas, son touché correspond bien mieux au répertoire de Marillion que celui du pote d'enfance de Fish, Frank Usher, qui avait fait toutes les tournées jusque là.
A la batterie, un nouveau venu ainsi que le retour du méconnu Steve Vantsis, qui apporte une approche plus de technicité aux compos "faciles" de Fish.

Fish

Fish s'est également mis au jeu de scène, avec écran vidéo à l'appui pour illustrer ses chansons. On y retrouva avec plaisir les dessins de Mark Wilkinson, avec en cadeau bonus, une visualisation 3D de la pochette de Script! Sompteux. Ceci dit, les encarts directs de lui alors que nous sommes dans une salle qui dépasse pas les 500 personnes, c'est un peu ridicule. Mais bon, pour les plus myopes d'entre nous (son public se fait vieux), cela reste appréciable.

Comme à son habitude, Fish a longtemps discuté entre les chansons, se moquant de la X-factor génération avec son nouveau tube 'All love up', et il nous pris par les sentiments pour nous parler avec émotion des circonstances sur l'écriture de son nouvel album, alors qu'il visitait les vestiges de la première guerre mondiale, où il s'est trouvé sur un faisceau de coïncidences liant la vie de ses 2 grands pères alors qu'ils étaient sur le front. Nous avons été captivé par son histoire et les morceaux phares du dernier, lié à la boucherie de la première guerre mondiale, a été un grand moment d'émotion, surtout avec ces images d'archives quasi-centenaires.

Fish nous gratifia d'un deuxième encore (non prévu sur la setlist), avec son hymne aux vrais fans, et la promesse qu'il reviendra l'an prochain.
Et c'est certain, je serai là pour tout tes prochains concert, mon cher Fish!

la Set-List:

  • Perfume River
  • Feast of consequences
  • Script for a Jester's tear
  • Dark Star
  • All loved up
  • What colour is God?
  • Blind to the blindness
  • Mr 1470
  • He knows you Know
  • Crucifix corner
  • The gathering
  • Thistle alley
  • Solo batterie
  • Assassing
  • Credo
  • Medley Speaking In Tongues/Fugazi (Final)/White Feather/Assassing
  • Encore: Freaks
  • Encore: Lucky
  • Encore(2): The company
Quelques liens sur Marillion et Fish:

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