Living Colour en concert au New Morning

Living Colour était de retour à Paris dans leur salle fétiche: le New Morning. Ils fétaient les 25 ans de leur premier album "Vivid".
Et malgré le froid ambiant et la région parisienne bloquée sous la neige, mes "blacks" favoris ont brisé la glace!

Et oui, déjà 25 ans que j'ai acheté ce disque quand j'étais aux USA durant l'été dans une famille d'accueil... Je me souviendrai toujours de la tête du petit garçon de la famille: "but they ARE black!". Et oui, et ils font du rock transgénérationnel et trans-éthnique!
Vernon Reid et sa troupe étaient tout guillerets de revoir leur salle fétiche, et ce malgré les longues heures bloqués dans les embouteillages suite aux importantes tombées de neige bloquant le nord de la France et la Belgique, d'où ils venaient de jouer!

Après avoir entamé par une version rock du "Preachin' Blues" de Robert Johnson, Living Colour a déroulé l'album "Vivid" pour ce 25ème anniversaire, dans le même sens que la galette de l'époque. Entre chaque morceau, Vernon Reid s'amusait (comme souvent) à faire une petite impro à la guitare, impro qui s'enchaina d'ailleurs sur un magnifique "Amazing Grace" chanté ac capella par Corey Glover; morceau qui donna la chair de poule à pas mal d'entre nous.

L'ambiance sur cette revue de "Vivid" m'a semblé moins rock qu'à l'accoutumé. Seul "Memories Can't Wait" fut poussé à la limite du supportable (et mon dieu que j'adore cette chanson!). Corey Glover avait vraiment envie de se donner à fond, alors que ses accolytes se la jouaient plutôt tranquilles. Will Calhoun nous gratifia d'un excellent solo de Batterie (mais pas de deuxième solo dans le noir avec ses baguette fluos). Doug Wimbish ne descendit pas dans la foule pour faire son solo de basse (faut dire qu'un gros nain a essayé de le tirer vers lui alors que Doug s’approchait de la fosse... ceci a du certainement refroidir les envies du bassiste).

Le public était chaleureux mais sans plus, faut dire que pas mal d'entre nous avait un peu oublié de réviser leurs chants, et Corey et Vernon s'amusèrent de notre incapacité à bien finir quelques couplets!

Le concert fut donc un grand moment de bonheur et d'insouciance, nettement moins métal que dans le passé et certainement un peu plus funky. Le final fut extraordinaire avec cette version africaine de "Love rears its' ugly head", avec l'apparition d'un musicien africain avec son gros tambour (désolé, je n'ai pas retenu son nom) venant faire une rythmique endiablée qui déboucha sur un Sex Machine improvisé.
Un final de toute beauté!

La set-list du concert:

  1. Preachin' Blues
  2. Cult of Personality
  3. I Want to Know
  4. Middle Man
  5. Desperate People
  6. Amazing Grace
  7. Open Letter (To a Landlord)
  8. Funny Vibe
  9. Memories Can't Wait
  10. Broken Hearts
  11. Glamour Boys
  12. What's Your Favorite Color?
  13. Which Way to America?
  14. Drum Solo
  15. Go Away
  16. Ignorance is Bliss
  17. Leave It alone
  18. Bi + Bass Solo
  19. Time's up
  20. Love rears its' ugly head
  21. Get Up (I Feel Like a Sex Machine)


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