Ma playlist du mois de Septembre

Avec un mois de Septembre très chargé, je n'ai pas eu le temps de vous présenter mes derniers achats. Ce mois-ci, ce fût au tour de la belle et des vieux: je veux bien sûr parler d'Amanda Palmer, de Metallica, Marillion et Trust.
   

Amanda Palmer - Who killed Amanda Palmer

Commençons par ma belle, ma préférée du moment. Amanda Palmer est la chanteuse (provocatrice) des Dresden Dolls, ce fameux duo "Piano/Batterie" aux airs de cabaret punk.
Produit par Ben Folds, cet album reprend pas mal de chansons écrites ces dernières années par Amanda qu'elle et son compère Brian (Viglione, le batteur de Dresden Dolls) ne trouvaient pas à leur aise dans leur répertoire. Du coup, l'ambiance de l'album oscille entre le style rageur "cabaret punk" que l'on connait, une approche plus baroque, très Weimar (claviers, accordéons et violons) et enfin des moments plus intimes, plus calme, plus proche d'Amanda, version solo.
On peut reprocher à l'album ce manque de cohérence, de consistance mais quoiqu'il en soit, Amanda Palmer nous prouve une fois de plus qu'elle est une véritable artiste, dotée d'une excellente plume, et une performeuse de choc, comme nous pourrons le voir fin octobre en concert à Paris.
Vivement le concert qu'elle ouvre une fois de plus ses cuisses pour mon grand plaisir de mélomane!

La track-list:
  1. "Astronaut (A Short History of Nearly Nothing)" (Featuring Zoë Keating) 4:37
  2. "Runs in the Family" 2:44
  3. "Ampersand" 5:59
  4. "Leeds United" 4:47
  5. "Blake Says" 4:36
  6. "Strength Through Music" 3:29
  7. "Guitar Hero" (Featuring East Bay Ray) 4:48
  8. "Have to Drive" 5:43
  9. "What's the Use of Wond'rin'?" (Featuring Annie Clark) 2:50
  10. "Oasis" 2:08
  11. "The Point of It All" 5:35
  12. "Another Year" 6:03

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Metallica - Death magnetic

Depuis le "black album", Metallica ne me surprend plus, et me lasse. J'attendais avec impatience mais aussi avec une certaine crainte leur nouvel album; à croire que je considère Metallica comme un dinosaure du Rock, incapable de se débarrasser de son style. Bien que "St Anger" avait une hargne malsaine, ce "Death magnetic" retourne presque à nos premières amours métalliques. S'il fallait comparer cet album à un ancien opus du groupe, c'est sans contexte "And justice for all..." auquel il faut se référer. Ce n'est donc pas un album commercial, et je pense qu'il laissera froid une bonne part du public. C'est du Metallica pur jus. Je regrette toutefois que les compositions soient un peu trop longues, avec quelques remplissages dont on n'aurait pu se passer, ainsi que la manière antédiluvienne qu'utilise Kirk Hammett pour nous balancer ses solos. C'est sûr, Metallica est devenu un dinosaure; mais comme pour AC/DC ou les Rolling Stones, mais c'est ce qu'on aime, non?
Pour revenir à l'album, j'ai donc été un peu déçu aux premières écoutes. Ce n'est qu'après un petit break de quelques jours que je suis revenu sur l'album et là, je l'ai nettement mieux apprécié, à faire oublier tout ce qui a été fait depuis le "black album"...

La track-list:
  1. That Was Just Your Life (7:08)
  2. The End of the Line (7:52)
  3. Broken, Beat & Scarred (6:25)
  4. The Day That Never Comes (7:56)
  5. All Nightmare Long (7:57)
  6. Cyanide (6:39)
  7. The Unforgiven III (7:46)
  8. The Judas Kiss (8:01)
  9. Suicide & Redemption (9:56)
  10. My Apocalypse (5:01)

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Marillion - Happiness is the road

Après Nine Inch Nails qui proposait son album gratuitement en téléchargement (contre l'échange de son email), c'est au tour de Marillion de proposer son dernier opus, qui se trouve être d'ailleurs un double album.
Personnellement, Marillion a été (pour moi) le meilleur groupe au monde, quand Fish était au chant. Depuis je déchante sur la plupart des albums (hormis les excellents "Afraid of Sunlight" et "Brave"), Marillion est devenu moins accrocheur, plus cool, collant voire coulant. De plus, je ne sais pas comment fait Marillion pour sortir ses albums quand l'activité musicale est hyper riche... Du coup, mon attention n'est pas au maximum, et par dessus tout, je dois vous l'avouer (quitte à me fâcher avec tous les fans actuels de Marillion), la voix de Steve Hogarth m'énerve de plus en plus. Il use et abuse de sa voix de fausset, comme s'il était un chanteur de variété. Il susurre quand la guitare se lâche, et crie quand la musique est au calme plat.
Du coup, à chaque morceau découvert sur ce double album, je n'avais qu'une seule crainte: qu'il me refasse le coup du morceau le plus honteux de Marillion ("see it like a baby" sur l'album précédent).
Ouf, on en est loin. Mais bon, c'est calme, lent, Steve Rothery a les doigts un peu trop bouffi qu'il ne veut (peut?) plus montrer son adresse. C'est un peu dommage. Seul mark Kelly semble apporter son savoir-faire derrière ses claviers pour que cet album sonne beau... Enfin, on ne va pas faire la fine bouche pour un album téléchargeable gratuitement...
Pour conclure, petit rappel aux internautes croyant que NiN et Radiohead ont été les premiers à ses désengager des majors, je vous invite à lire cet excellent article de Philippe Astor (Digital Jukebox).

La track-list:
    Volume 1 - Essence
  1. Dreamy Street
  2. This Train is my Life
  3. Essence
  4. Wrapped Up in Time
  5. Liquidity
  6. Nothing Fills the Hole
  7. Woke Up
  8. Trap the Spark
  9. A State of Mind
  10. Happiness is the Road
    Volume 2 - The Hard Shoulder
  1. Thunder Fly
  2. The Man from the Planet Marzipan
  3. Asylum Satellite #1
  4. Older than Me
  5. Throw Me Out
  6. Half the World
  7. Whatever is Wrong with You
  8. Especially True
  9. Real Tears for Sale

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Trust - 13 à table

Papy Bernie fait de la résistance en Sarkoland et fait son énième retour dans ce groupe légendaire du rock Français. Dans la continuité du précédent album, ne vous attenais pas à un album de métal ou de rock dur, c'est du rock à la française. Avec la cinquantaine passée, Bernie joue plus sur les bon smots que sur les riffs et la hargne de sa jeunesse. Les textes engagés sont là, un peu caricaturaux parfois ou avec des tacles faciles et amusants du style "avant que Ratzinguer ait vu le Christ, il a rencontré Hitler...". La musique quant à elle sonne comme du rock 70 joué par des vieux, avec une approche bluesy trip-hop assez intéressante. Mais bon, la production est un peu trop léchée, et la voix de Bernie trop en avant, sur une rythmique faiblarde, qu'en fin de compte on s'en lasse après 4 morceaux. Cela s'écoute tranquille, un peu comme du Aerosmith des années 90, avec quelques bon morceaux (promesse osée, après les hymnes, tjrs parmi nous), mais aussi des ratages, comme la reprise de "Surveille ton look" (même si l'insertion du gospel et du trip-hop reste intéressante).

La track-list:
  1. Toujours parmi nous
  2. Epistémophilique
  3. Promesse osée
  4. Tout est à tuer
  5. Venez
  6. Psaume
  7. Vae victis
  8. Surveille ton look
  9. Black blanc beur
  10. La morsure
  11. Que serais-je sans moi ?
  12. Là où je vis
  13. Des mots
  14. Après les hymnes
  15. En apparence
  16. 18000000-89751

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Autres albums écoutés

  • Johnny 5 : requiem - L'ancien guitariste de Marilyn Manson nous rappelle que c'est aussi un musicien; et plutôt bon de surcroît! Bon, c'est un peu la guitare héro toutes les 2 minutes mais il fait dans plusieurs styles qu'au final l'album s'écoute très bien... Faut juste qu'il change de maquillage.
  • The Dandy Warhols - Earth To The Dandy Warhols - Grosse déception... je préferrais quand ils plagiaient les Rolling Stones et les autres...
  • Judas Priest - Nostradamus - Autre retour de métalleux pour un album conceptuel fort interessant; et qui change du Juad Priest que l'on connait. Cet album serait presque Space Opéra.
  • Combination Head - les 2 premiers albums - Mon frère m'a fait découvrir ce groupe, à mi chemin entre Marillion (années 80), du ELP et du jazz-rock. C'est très très bon, cela change ben les idées!
  • Beck - Modern Guilt - désolé, je m'attendais à un truc plus pop, plus déjanté que je me suis endormi avant la fin!

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